L’allocation chômage revalorisée de 0,6 % au 1er juillet 2013.

Pôle Emploi - L’allocation chômage revalorisée de 0,6 % au 1er juillet 2013.

L’allocation chômage revalorisée de 0,6 % au 1er juillet 2013.

Dans le cadre des différentes mesures de revalorisations et augmentations au 1er juillet 2013, le gouvernement s’est prononcé pour une légère revalorisation de l’allocation chômage, qui devrait concerner 1,5 million d’allocataires.

Publié le : mardi 2 juillet 2013 à 16h3

Une augmentation de 0,6 % pour 1,5 million d’allocataires

L’Unédic, qui gère l’assurance-chômage en coopération avec Pôle emploi, a annoncé que l’allocation chômage serait revalorisée de 0,6 %, soit 7 ou 17 centimes d’euros par jour au 1er juillet 2013.

Un total de 1,5 million de chômeurs seront concernés par cette hausse, qui concerne 66,2 %, soit environ deux tiers des demandeurs d’emploi.

Concrètement, les chômeurs ne touchant que l’allocation minimale toucheront désormais 28,38 euros par jour au lieu de 28,21 euros par jour. Pour les chômeurs qui touchent, en plus de la partie fixe, une partie dont le montant est calculé en fonction de l’ancien salaire, la partie fixe atteindra 11,64 euros par jour, au lieu de 11,57 euros.

Cette hausse représenterait un budget de 52,5 millions d’euros pour le gouvernement, sur les 18 prochains mois.

Un compromis entre le patronat et les associations syndicales

Discuté entre les syndicats et les représentants du patronat, le taux de la revalorisation de l’allocation chômage a été fixé par l’Unédic à 0,6 %. C’est plus que ce que voulait le patronat, qui proposait 0,4 % seulement, mais beaucoup moins que ce qu’espéraient les organisations syndicales, qui tablaient sur 1,2 %.

La CFDT regrette que le patronat n’ait pas consenti à dépasser le taux de 0,6 %, car il ne compense même pas le taux d’inflation prévu pour 2013 par l’Insee à 0,8 %.

Le journal Libération précise que pour manifester leur désaccord avec cette revalorisation qu’ils jugent trop faible, les syndicats se sont abstenus de voter. Seuls les représentants du patronat ont voté pour. La seule solution pour les syndicats, car s’ils avaient voté contre, il n’y aurait pas eu revalorisation du tout.

Image : Jean-François Pilliard président de l'Unédic (MEDEF/CC-by-sa)