100 767 demandeurs d'emploi pour l'arrondissement de Lille

Pôle Emploi - 100 767 demandeurs d'emploi pour l'arrondissement de Lille

100 767 demandeurs d'emploi pour l'arrondissement de Lille

Triste record pour le métropole Lilloise, selon son dernier bulletin d'information, le Comité de bassin d'emploi (CBE) de Lille Métropole annonce le franchissement de la barre très symbolique des 100 000 demandeurs d'emplois.

Publié le : vendredi 25 novembre 2011 à 16h46 - mise à jour le : jeudi 5 juillet 2012 à 15h51

Un taux de chômage de 12,3 % pour l'arrondissement

Avec un nombre de 100 767 inscrits au Pôle Emploi fin septembre 2011 (catégories A, B et C confondues), l'arrondissement de Lille affiche un taux de chômage des plus conséquents.

D'après le dernier bulletin trimestriel du Comité de bassin d'emploi (CBE) de Lille Métropole, les chômeurs sont de plus en plus nombreux à disposer d'un niveau d'étude supérieur. La part de chômeurs longue durée est également en hausse.

Dans le détail, le CBE rapporte que 44 610 inscrits (44 %) ont un niveau d'étude au mois égal au baccalauréat. Sur un an (par apport à septembre 2010) cela représente une hausse de 4,1 %. Parallèlement le bilan fait état d'une hausse des chômeurs de longue durée (inscription au Pôle emploi depuis au moins un an) de 9 %. Au total 42 % des inscrits sont ainsi enregistrés au Pôle emploi depuis au moins un an.

Sur l'âge des chômeurs, l'étude se montre faussement positive en constatant une baisse de 3,5 % des demandeurs d'emplois de moins de 25 ans (18 406 demandeurs soit 18 %).

Malgré cette nouvelle hausse du chômage (+2,8 % par rapport au troisième trimestre 2010), et le franchissement de cette barre symbolique des 100 000 demandeurs, les résultats de l'arrondissement lillois n'ont que peut évolué par rapport à il y a une dizaine d'années. Début 2000, le taux de chômage était en effet de 11,7 % de la population active, fin 2010 ce taux s'élevait à 12,3 %.

Qu'il s'agisse d'un manque d'action ou au contraire d'une certaine "préservation" ou enrayement, le Nord figure toujours en haut de l'échelle des départements français présentant les plus forts taux de chômage et semble parmi les premiers à pâtir de la crise économique.