Publié le : jeudi 11 juillet 2013 à 11h13
4,4 % de rémunérations en moins au premier trimestre 2013
L’agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) tire la sonnette d’alarme ; depuis le début de l’année 2013, en France, le travail a domicile est à la peine.
Selon ces chiffres, les rémunérations versées auraient en effet diminué de 4,4 % en ce début d’année. Si les données sont comparées avec celles de l’année passée à la même période, c’est une chute de 6,6 % qui est enregistrée.
L’Acoss précise que le nombre d’employeurs a reculé de 2,3 %, le volume horaire déclaré aurait diminué de 3,8 % et le salaire horaire moyen essuierait lui une baisse de 1,6 %.
L’agence estime que même les activités de garde d’enfants ne sont pas épargnées, même si elles sont moins touchées que les aides ménagères, les gardes-malades ou encore les aides aux personnes âgées.
La crise économique responsable ?
La crise économique serait une des principales raisons de cette chute. Dans cette situation, le pouvoir d’achat des familles est en effet touché, c’est pourquoi les foyers décident de diminuer le temps de travail des personnes embauchées à domicile ou même d’y renoncer.
De plus, le fait que le régime fiscal ait été modifié n’arrange rien. Désormais, les charges sociales sont calculées sur le montant réel du salaire, ce qui pénalise les particuliers employeurs.
Dans un entretien pour Europe 1, Marie-Béatrice Levaux, présidente de la Fédération des particuliers employeurs (FEPEM), précise que « le coût de l’emploi pour les particuliers employeurs a augmenté de manière assez conséquente depuis trois ans ».
Image : Marie-Béatrice Levaux, présidente de la FEPEM en 2012 (EU Social/CC-by-nd)