Publié le : vendredi 30 septembre 2011 à 15h53
Quelques timides recommandations
Cette semaine les ministres du travail et de l'emploi des pays membres du G20 se sont réunis à Paris, sous l'égide du ministre français, Xavier Bertrand, dans l'objectif de préparer la réunion des chefs d'États du G20 en novembre prochain.
Dans les faits, aucune révolution dans le domaine n'est annoncée au vu des quelques recommandations qui ont été émises à l'issue de ces 2 jours. Ainsi, les politiques ont dégagé tout au plus quelques orientations comme le fait de "développer des socles de protection sociale dans les pays en développement ", développer une offre d'emploi de plus en plus qualitative ou encore "conforter l'emploi comme une priorité de politique économique" et non une résultante.
.Une action concertée en somme très timide largement freiné par la volonté commune de ne pas s'imposer. "Il revient à chaque État de déterminer en toute souveraineté la nature de son socle national de protection sociale ainsi que le rythme de sa mise en œuvre "rapporte ainsi les conclusions officielles de la réunion".
Une situation grave pour l'OIT et l'OCDE
En marge de cette réunion les ministres avaient demandé un rapport sur la situation actuelle et les perspectives d'évolution du marché de l'emploi, à l'organisation internationale du travail (OIT) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Pour les deux organisations, si les taux de croissance économique se maintient en l'état sans action urgente de la part des États, il sera difficile voire impossible de revenir à des taux d'emploi d'avant crise. "Nous devons endiguer le ralentissement de la croissance de l'emploi et combler les emplois perdus. C'est maintenant qu'il faut agir", a commenté dans un communiqué Juan Somavia le directeur général du Bureau international du Travail (BIT).