Publié le : lundi 9 mai 2011 à 17h1
Une mobilité majoritairement choisie
D'après l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), entre 2003 et 2009, plus de la moitié des changements d'entreprises étaient volontaires et faisaient suite à une démission (53 %). Près d'un tiers (33 %) intervenaient à la suite d’un contrat à durée déterminée (CDD) arrivé à son terme et non renouvelé. Seuls 12 % étant dus à un licenciement.
Des motivations pas majoritairement salariales
Pour la majorité de ces départs volontaires, l'intérêt et les conditions de travail sont les principales raisons de départs. Ces derniers se retrouvant en moyenne dans un poste plus adapté à leur principes (temps du travail plus faible principalement) mais moins bien payés. Les motivations salariales apparaissent en deuxième position et concernent près de 20 % des cas.
Pour les départs intervenant suite à un CDD, le changement d'entreprise est le plus souvent relatif à une "hausse du temps de travail et une progression salariale particulièrement importantes".
Les ouvriers et employés plus mobiles
Parmi les "profils" à plus grande mobilité, les ouvriers et employés changent plus d'entreprises que les cadres et professions intermédiaires. De même les femmes, plus nombreuses à occuper des emplois précaires sont plus "mobiles" que les hommes. Bien que sur 6 mois, leur taux de mobilité (2,5 %) est légèrement plus faible que celui des hommes (3%), elles sont beaucoup plus nombreuses à quitter une entreprise après un CDD (39 % contre 27 %).
Enfin, il y a deux fois plus de changements d'entreprises au sein des des petites entreprises que dans les grandes (plus de 500 salariés). Pour l'INSEE ce phénomène s'explique essentiellement par l'offre et les perspectives d'évolution beaucoup plus importantes en interne au sein d'une grande entreprisse que dans une petite.