82,5 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes

Pôle Emploi - 82,5 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes

82,5 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes

Le travail à temps partiel concerne de plus en plus de personnes en France. Une étude commandée par le Conseil économique social et environnemental (CESE) révèle que les femmes seraient les principales concernées par ce type d’emploi.

Publié le : lundi 25 novembre 2013 à 17h19

Augmentation du travail à temps partiel : de plus en plus de femmes concernées

Une étude du Conseil économique social et environnemental fait état d’une augmentation constante, depuis les années 70, de la part des emplois à temps partiel sur le marché du travail. De fait, en 1975 le temps partiel représentait seulement 8,3 % de l’emploi total alors qu’en 2011 l’emploi à temps partiel avait atteint 17,9 %.

Ce rapport met également en avant la persistance des inégalités entre les hommes et les femmes. Parmi les travailleurs à temps partiel, 82,5 % sont des femmes.

3 raisons à cette augmentation :

Selon Françoise Milewski, auteure de l’étude et interrogée par l’Express, la progression du travail à temps partiel s’explique de 3 façons :

  • l’évolution du marché du travail et le développement des secteurs où le temps partiel est le plus courant : le commerce et la distribution ; l’hôtellerie-restauration ; les services de propreté et les services à la personne
  • les inégalités privées et professionnelles entre les hommes et les femmes, qui font que les femmes travaillent majoritairement dans les secteurs favorisant les emplois partiels, et qu’elles acceptent plus facilement des emplois peu valorisés
  • la promotion du travail à temps partiel par certaines politiques publiques.

Dans l’Express, l’auteure explique que de nombreuses femmes sont à temps partiel, car « elles sont contraintes par leur environnement social, parce qu’elles ne trouvent pas de solution de garde d’enfants par exemple ».

Réalisée par Françoise Milewski, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), l’étude sera présentée au Conseil économique social et environnemental (CESE), le 26 novembre en assemblée plénière.

(Image : Wikimedia Commons - Hollem, Howard R/public domain)