Publié le : mardi 10 mai 2011 à 17h17
Une expérience privilégié
À peine les entreprise sortent elle al tête de l'eau que les entreprises attaquent les marchés de l'emploi. À l'heure de la productivité et de l'économie, les chasseurs de tête ont déjà leur profil type, des ingénieurs mais avec un minimum d'expérience, une denrée de plus en plus rare.
Dans les secteurs qui recrutent ont retrouvent les industries classiques mais également de plus en plus dans des services d'optimisation et de management, des secteurs relativement nouveaux pour ces ingénieurs augmenté cet effet de raréfaction. Les nouvelles technologies tirent aussi leur épingle du jeu avec une prévision d'embauches pour 2011 de près de 31 000 cadres dont 42 % de "candidats ayant de un à cinq ans d'expérience" selon Apec-Syntec numérique.
La rareté à un prix et la concurrence est rude. À titre d'exemple, les rémunérations du groupe Logica ont augmenté en moyenne de 5 % en 2 ans.
Une pénurie d'ingénieurs ?
Dans les faits ce n'est pas les ingénieurs qui font défaut mais leur expérience. Ainsi, ils sont relativement nombreux sur le marché mais il n'ont hélas que trop peu voire pas du tout d'expérience pour se frotter aux grandes entreprises.
Pour le groupe Robert Walters spécialisé dans le recrutement, ce phénomène s'explique assez facilement . "Pendant deux ans, les groupes ont levé le pied sur les jeunes diplômés, si bien qu'aujourd'hui les ingénieurs un peu expérimentés se font plus rares".
Au vu des folies actuels des marchés et la concurrence acharnée à la reprise des entreprises, il n'est pas dit que cette situation se calme de sitôt. Les jeûnes diplômés devront viser mois haut, s'il veulent emmagasiner de l'expérience.