Publié le : lundi 20 juin 2011 à 19h2
Un recrutement tardif est toujours possible
En ces périodes de vaches maigres, de plus en plus d'entreprises, misent sur le recrutement de dernière minute pour éviter de payer un employé sans avoir de réels besoins. Si on y ajoute les désistements tardifs, on se retrouve avec une offre d'emploi pas si faible que cela.
Pour autant si l'opportunisme peut apparaître comme une solution, les candidats devraient plutôt miser sur l'attaque t l'adaptation en se rendant directement auprès des entreprises et en misant sur du moyen terme (2 mois minimum), plus intéressant pur les employeurs que le très court terme.
L'agroalimentaire recrute
Peut être l'un des secteurs les plus ouverts, l'agroalimentaire recrute en masse l'été et plus encore en période de vendanges. Ouvert à tous, ne nécessitant pas de compétences particulières ou de diplôme (à l'inverse des jobs d'animateurs ou de livreurs), il suffit bien souvent de se rendre sur place muni d'un C.V et d'une bonne motivation pour y être embauché. Seule recommandation disposer d'une bonne condition physique.
Attention aux arnaques
Si le travail au noir peut apparaitre, a priori, comme une solution pour les candidats, ces derniers frisent plus souvent avec l'exploitation et peut virer au cauchemar en cas d'accident. Pas de contrat signifie pas d'assurance, en cas d'accidents les frais sont donc à la charge du travailleur.
Pour rappel, selon la réglementation en vigueur, le salarié doit être âgé au minimum de 16 ans, il ne peut travailler plus de 35 heures par semaine, et ne peut être payé moins de 9 euros bruts de l'heure, sauf si l'employeur prend en charge le logement et la nourriture. Un contrat signé et la remise de bulletin de salaires par l'employeur est également obligatoire.