Le Medef veut résoudre le problème des emplois non pourvus

Pôle Emploi - Le Medef veut résoudre le problème des emplois non pourvus

Le Medef veut résoudre le problème des emplois non pourvus

Laurence Parisot a présenté mardi matin le baromètre « Tendance Emploi Compétence » qui évalue le nombre de postes non pourvus, le secteur dans lequel ils se trouvent et les raisons de ces échecs de recrutement.

Publié le : mercredi 17 avril 2013 à 18h21

Les emplois non pourvus

Les emplois non pourvus désignent des emplois qui sont créés, mais pour lesquels le recrutement échoue. Le nouvel outil « Tendance Emploi Compétence » vise à évaluer le nombre de ces emplois vacants.

L'enquête réalisée par le Medef avec cet outil met en évidence que dans certains secteurs comme l'hôtellerie ou la vente, les entreprises ne parviennent pas à recruter autant qu'elles le voudraient.

L'étude a été menée à partir des réponses d'environ 24 000 entreprises sur leurs embauches envisagées ou réalisées au quatrième trimestre 2012. Au total, 28 % des entreprises françaises auraient désiré embaucher au moins un salarié.

Parmi ces 28 %, 4 % ont abandonné leurs recherches, ce qui équivaut à la « disparition » de 112 000 possibilités d'embauche. Dans quasiment la moitié des cas, la raison avancée par les entreprises est la « difficulté à trouver un candidat disposant des compétences attendues ».

Des secteurs qui ont des difficultés à recruter

L'enquête montre que les secteurs les plus touchés par ce problème sont la restauration : fin 2012, 7 % des offres d'emploi de cuisinier n'ont pas été pourvues et 22 % ont été pourvues "avec difficulté".

Dans l'hôtellerie, 19 % des offres n'ont pas trouvé preneur. De même pour les offres d'emploi de caissiers, conducteurs et vendeurs.

Des solutions proposées par le Medef

Le Medef propose son outil « Tendance Emploi Compétence » pour mieux évaluer les discordances entre les offres d'emploi et les compétences des demandeurs. L'enquête TEC doit être actualisée chaque semestre ou trimestre afin d'être la plus précise possible.

«Nous souhaitons que cet outil soit utilisé dans le cadre de la conférence sociale si une partie des travaux est consacrée à la formation», a annoncé Laurence Parisot. «Il pourra également servir dans la négociation sur l’assurance chômage, car nous souhaitons que les entreprises qui forment le plus leurs salariés payent moins de cotisations.»

Les résultats de l'enquête permettront donc de proposer des solutions adaptées : formations, recours à des contrats courts ou réévaluation des salaires.

Source image : Flickr (MEDEF/CC-by-sa)