Les grands diplômés sont de plus en plus chômeurs

Pôle Emploi - Les grands diplômés sont de plus en plus chômeurs

Les grands diplômés sont de plus en plus chômeurs

Le chômage est une triste réalité pour beaucoup de jeunes diplômés. Qu’ils viennent d’universités ou de grandes écoles, leur entrée dans la vie active semble de plus en plus difficile à en croire le baromètre 2013 du cabinet Deloitte.

Publié le : lundi 25 février 2013 à 17h14

Plus de quatre jeunes diplômés sur 10 sont au chômage

Dans son dernier baromètre de l’humeur des jeunes diplômés, le cabinet Deloitte dresse un bilan peu réjouissant de la vie professionnelle à la sortie d’étude.

Selon l’enquête, seuls 55 % des jeunes diplômés de moins de 3 ans sont actuellement en poste dans une entreprise, dont un tiers en contrat à durée déterminée (CDD).

Parmi ceux en recherche d’emploi, 37 % le seraient depuis plus de 4 mois ; dont 40 % sans n’avoir eu aucun entretien dans l’année.

Les lauréats de grandes écoles ne sont pas non plus épargnés puisque près d’un tiers se retrouve aujourd’hui sans emploi (28 %) soit presque 2 fois plus que l’an dernier (16 % dans le baromètre 2012).

Un moral qui s’effrite chez les chercheurs d’emploi

Face à la réalité du terrain, la morosité s’installe chez les jeunes diplômés encore en recherche d’emploi.

Une morosité qui se traduit par l’instauration d’une certaine défiance vis-à-vis de l’employeur et de l’entreprise.

58 % estiment ainsi que leurs chances de trouver un emploi dans les six prochains mois sont peu élevées, voire inexistantes. Ainsi 27 % pensent à construire un avenir professionnel à l’étranger.

Concernant la vie en entreprise, la projection des diplômés chômeurs n’est pas toute rose non plus. 63 % disent ainsi se méfier des employeurs et 27 % n’imaginent pas pouvoir s’épanouir personnellement dans une entreprise.

Du côté des jeunes diplômés en poste, la confiance est plus présente. Ainsi si, 54 % d’entre eux se méfient d’une manière générale des employeurs, 65 % se disent sereins pour leur avenir professionnel à court terme, 67 % souhaitant poursuivre leur activité dans leurs entreprises actuelles