Publié le : mardi 9 octobre 2012 à 18h34 - mise à jour le : mercredi 17 octobre 2012 à 11h33
L'insertion professionnelle des jeunes de plus en plus critique
Les dernières prévisions de l'association pour l'emploi des cadres (Apec) montrent que les conditions d'insertion professionnelles des jeunes diplômés devraient aller en se dégradant dans les mois à venir.
La fourchette de recrutements pour 2012 avait été estimée entre 31 000 et 37 000, mais, selon le directeur général de l'Apec, Jean-Marie Marx, « c'est l'hypothèse basse qui va se réaliser ». Ce faible taux s'explique par la fragilisation du marché de l’emploi et la faible croissance des derniers mois.
Les premières victimes sont souvent les jeunes diplômés, car les entreprises embauchent des personnes plus expérimentées. Selon une étude de l'école des hautes études commerciales (EDHEC), 64 % des entreprises seulement veulent recruter des jeunes diplômés dans les mois à venir.
Jean-Marie Marx ajoute que la situation est plus difficile pour les jeunes diplômés de la filière économique et des sciences humaines.
Les domaines techniques et technologiques plus en sécurité
Le document de l'Apec révèle que c'est dans les filières « à fort contenu technique et technologique » que le taux d'emploi est le plus élevé. En 2011, par exemple, les diplômés en informatique, télécommunications et multimédia affichent le taux d'emploi le plus élevé avec 86 %.
L'Apec ajoute aussi que ce sont les diplômés d'écoles d'ingénieurs qui sont les mieux lotis en matière de recrutement. Ils sont en moyenne 8 sur 10 à trouver un emploi contre 7 sur 10 pour les universitaires.