Publié le : vendredi 19 juillet 2013 à 10h15
Une économie annuelle de 550 millions d’euros
Comme le rappelait le 18 juillet le quotidien Les Echos, l’État souhaite simplifier et moderniser l’action publique.
Lors du conseil interministériel de modernisation de l’action publique (Cimap), le 17 juillet, l’État a fait part de sa volonté de supprimer l’aide versée par les régions aux entreprises qui accueillent de jeunes apprentis.
Au total, l’économie annuelle espérée est de 550 millions d’euros sur les 2,8 milliards que le gouvernement verse en tant qu’aides à l’apprentissage.
En plus de cette économie faite sur l’indemnité compensatrice de formation l’État attend 1,5 milliard d’euros d’économies de plus sur les aides aux entreprises et 1 autre milliard grâce à la réforme du quotient familial.
Un choix à l’opposé des ambitions gouvernementales ?
Il faut savoir que les 2 tiers des bénéficiaires de ces aides représentent des TPE, soit des entreprises de moins de 10 salariés et selon l’union patronale des artisans (UPA), « cette aide est très importante pour les TPE-PME », cette décision pourrait engendrer « un recul des entrées en apprentissage dès la rentrée ».
Au total, la France compte 440 000 apprentis, mais le gouvernement souhaite atteindre les 500 000 en 2017. Les entreprises et les régions estiment que cette décision est en contradiction avec la volonté de l’État.
Le quotidien Les Échos rapporte que, selon l’association des régions de France (ARF), il s’agirait d’une « erreur majeure » qui pourrait « casser l’élan en faveur de l’apprentissage ». Pour tenter d’apaiser les tensions, l’État rappelle que de nouveaux dispositifs, « plus efficaces » seront mis en place.
Image : Engine Repair (myfuture.com/CC-by-nd)