Publié le : jeudi 22 août 2013 à 9h27
Un gouvernement optimiste
Au mois de juin dernier, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité atteignait un nouveau record : 3,27 millions. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter depuis 26 mois.
Dans l’attente de nouveaux chiffres, le gouvernement reste confiant quant à l’idée d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année.
Sur France Info, le 20 août, Michel Sapin, ministre du Travail, confirmait l’engagement de l’État dans la lutte contre le chômage et défendait les actions entreprises pour remédier à ce problème.
Selon lui, « le chômage c’est à la fois une préoccupation immédiate, dans les mois qui viennent, dans les semaines qui viennent », mais il faut aussi se projeter dans l’avenir pour ne pas manquer au « devoir de gouvernant ».
Le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, rejoint son collègue en indiquant que « l’inversion de la courbe du chômage est possible et elle va arriver d’ici la fin de l’année ». Il précise même en avoir « une conviction informée ».
Les ministres restent tout de même prudents et caractérisent la situation à venir de « bon emploi » plutôt que de « plein emploi ».
Un plan d’action déjà entamé
C’est en partie grâce aux emplois d’avenir que le gouvernement espère enrayer le chômage. Ces emplois sont destinés aux jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés. Michel Sapin rappelle que l’objectif est d’atteindre les « 100 000 emplois de ce genre à la fin de l’année »
L’État compte aussi sur les emplois aidés que le ministre du Travail qualifie de « volonté gouvernementale », sur le plan d’urgence de formation de 30 000 chômeurs pour occuper des emplois vacants et sur la signature de 2 000 « emplois francs ».
Ces derniers sont accompagnés d’une aide pour les entreprises qui embauchent en CDI un jeune issu d’une zone urbaine sensible.
Image : Michel Sapin en 2007 (Wikimedia Commons/Marie-Lan Nguyen/CC-by)