Publié le : jeudi 26 juillet 2012 à 10h46
Une offre de Sofiprotéol
C'est une situation d'urgence à laquelle est confrontée l’entreprise Doux, les salaires de juillet ne pourront pas être versés aux salariés.
Le tribunal du commerce de Quimper a reçu environ quinze offres pour reprendre le volailler. Les magistrats donneront leur réponse avant la fin juillet. Parmi les propositions faites, 2 se démarquent, celle du groupe Sofiprotéol et le plan de continuation présenté par Charles Doux.
Suite à une demande du ministre de l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, Sofiprotéol a déposé une nouvelle offre de reprise du volailler breton, Doux. Cette deuxième offre permettrait de sauver 3078 emplois sur 4195 au total.
Les élus se font entendre
Gaëlle Nicolas, maire de Châteaulin, siège du volailler, proteste contre le démantèlement du groupe Doux par la reprise de Sofiprotéol. Selon elle, « Les maires des territoires de Châteaulin et du Porzay veulent simplement éviter un démantèlement. Il en va de l'avenir des emplois dans la région ».
Pour la commune de Châteaulin, par exemple, le groupe Doux à 896 emplois, la reprise par Sofiprotéol n'en conserveraient que 396. Gaëlle Nicolas déplore aussi le fait que « seuls 40 millions d'euros seraient apportés pour un groupe qui pèse 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires ».
Les salariés du groupe Doux sont attendus à Quimper, devant le tribunal, le 27 juillet, au moment où les offres seront étudiées, pour manifester leur mécontentement, avec eux, entre 300 et 400 élus sont aussi attendus pour apporter leur soutien.