Publié le : vendredi 15 mars 2013 à 18h19
L’intérim principalement touché par ces pertes d’emplois
Il y a quelques jours, l’institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a publié son bilan concernant l’emploi pour le 4e semestre de 2012.
Au total, sur un an, c’est près de 100 000 postes qui ont été supprimés. Le secteur le plus touché est celui de l’intérim qui essuie une perte de 61 000 postes, soit pas moins de 10,7 % de ses effectifs.
Celui de l’automobile a aussi été sérieusement victime de ces pertes d’emploi, comme peut le prouver le plan d’économie entrepris par l’entreprise PSA. De fait, l’industrie automobile aurait perdu 5700 emplois et les concessionnaires et les garagistes seraient 20 000 de moins en fin 2012.
Néanmoins, quelques secteurs ont été épargnés comme le secteur non-marchand qui comprend les métiers de l’éducation ou encore de la santé et qui affiche 22 000 postes supplémentaires.
Un résultat plus sombre que prévu
Ces chiffres, bien que moins importants que ceux de 2009 où 260 000 emplois avaient disparu du marché, restent au-dessus des estimations de l’INSEE publiées le 14 février dernier. Ces dernières s’élevaient à 66 800 postes supprimés pour l’année 2012.
Les économistes rappellent que pour revenir à une stabilité du chômage, il faudrait créer entre 30 000 et 40 000 emplois par trimestres ; un objectif difficile à atteindre étant donné la conjoncture économique.
De plus, le Pôle Emploi rappelle que 43 900 nouveaux chômeurs sans activités se sont inscrits sur les listes, ce qui fait un total de 3 169 000 chômeurs.