Publié le : lundi 19 novembre 2012 à 16h32 - mise à jour le : mercredi 21 novembre 2012 à 16h45
Des consommateurs satisfaits et des emplois créés
Selon une étude de 2 universitaires, l'arrivée sur le marché de ce quatrième opérateur a « fortement bénéficié aux consommateurs ». Grâce à leurs forfaits avantageux et à petit prix, c'est 1,7 milliard d'euros de pouvoir d'achat qui a été libéré.
Cette augmentation du pouvoir d'achat a donc permis la création de « 16 000 à 30 000 nouveaux emplois en France ». Les deux économistes à l'origine de l'étude signalent que sur 16 000 emplois créés, seuls 267 le serait dans le secteur des télécoms.
Ils ajoutent aussi que Free pousse les autres opérateurs « à investir pour offrir à leurs clients des services nouveaux », comme lorsque les concurrents ont été obligés de prendre en compte l'offre à 20 euros de Free et de s'aligner pour ensuite proposer d'autres offres différentiables par les services proposés.
Le gouvernement accuse Free
Cette étude a été publiée après que le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ait reproché à l'opérateur d'être en partie responsable des « difficultés économiques du secteur ».
Selon le gouvernement, cette « course au low cost » qui a débuté depuis que Free mobile est sur le marché « a eu des conséquences sur les opérateurs ».
Les « destructions d'emplois dans la sous-traitance, les délocalisations accélérées dans les centres d'appels et l'aggravation des difficultés d'Alcatel » seraient donc en partie causées par Free. Selon Bruno Deffains, professeur à la Sorbone et directeur du centre de recherches en économie du droit, 55 000 emplois devraient être supprimés en 2 ans.