Publié le : jeudi 22 décembre 2011 à 18h21
Une simplification nécessaire pour les syndicats
Actuellement le chômage partiel, tel qu'il est pratiqué revêt diverses formes et divers modes de rétribution. Sans rentrer dans le détail on distingue ainsi le chômage partiel du chômage partiel total et de l'activité partielle de longue durée. Chaque "dispositif" ayant ses propres mécanismes d'indemnisation.
Pour l'ensemble des partenaires sociaux cette diversification nuit plus qu'elle ne sert le dispositif initial. Dans le cadre d'une réunion, ce mercredi 22 décembre, les partenaires sociaux ont ainsi abordés plusieurs idées de réformes.
Pour les syndicats, une simplification est donc nécessaire. À ce titre la CGT a proposé une fusion des différents mécanismes en un seul, induisant de fait une baisse des charges pour les employeurs sous couvert de plus grand engagements de leur parts, en terme de maintien dans l'emploi notamment.
Sur la forme le patronat s'est montré assez positif mais des désaccords apparaissent dans le fond, notamment sur la question d'un financement par une hausse des cotisations patronales, de l'Unédic et de l'État.
Une alternative possible au licenciement pour le patronat et le gouvernement
Se basant sur le modèle allemand, le patronat et le gouvernement se sont montrés très favorables sur le concept d'accord compétitivité-emploi, entre l'entreprise et le salarié; Concrètement l'accord est basé sur une garantie de préservation de l'emploi en échange d'une baisse temporaire de salaire ou de temps de travail.
Un concept qui séduit un peu mois les syndicats qui y voient là une certaine forme de "chantage" contractuel de l'employeur.
3 réunions en janvier
Afin d'affiner leurs propositions et d'arriver à trouver des compromis, les différentes parties se réuniront à nouveau les 6 et 13 janvier. Un sommet social est également prévu à l'Élysée le 18 janvier prochain, date à laquelle un accord final devrait être signé par l'ensemble des partenaires sociaux, le gouvernement et l'Unédic.