Le Conseil des ministres a adopté le contrat de génération

Pôle Emploi - Le Conseil des ministres a adopté le contrat de génération

Le Conseil des ministres a adopté le contrat de génération

Le contrat de génération, présenté par Michel Sapin, a été adopté au conseil des ministres le 12 décembre. Plusieurs questions se posent quant à ces contrats comme le coût de ces derniers, leur financement et le nombre de jeunes à en profiter.

Publié le : jeudi 13 décembre 2012 à 17h22

Le contrat de génération adopté au conseil des ministres

Ce mercredi 12 décembre 2012, le contrat de génération a été adopté par le conseil des ministres.

Cette mesure phare de la campagne de François Hollande a pour but de créer des binômes jeune-senior pour encourager l'embauche de jeunes CDI. Un jeune embauché serait ainsi formé par un des seniors de l'entreprise.

Le ministre du Travail, Michel Sapin, estime que ces contrats pourraient être mis en place dès janvier 2013.

C'est la seconde mesure mise en place par le gouvernement pour lutter contre le chômage des moins de 25 ans, après les contrats d'avenir destinés aux jeunes pas ou peu diplômés. Selon le ministre, ces contrats de génération permettront de réduire le chômage des jeunes, mais également d'éviter les licenciements pour les seniors.

Quelques questions se posent sur l’impact réel de cette mesure

Face au vote des ministres, certaines questions subsistent comme en ce qui concerne le coût de cette mesure. Selon le ministre du Travail, le coût annuel des contrats de génération serait « de l'ordre de 900 millions d'euros en 2016 ».

180 millions d'euros devraient être déboursés pour la mise en place de ces contrats en 2013. En ce qui concerne le financement, Michel Sapin a expliqué qu'il serait intégré « dans le financement global de la compétitivité » étant donné que « les contrats de génération sont une mesure de compétitivité ».

Selon le gouvernement, cette mesure permettrait de créer 500 000 emplois pour les jeunes sur 5 ans.

Les entreprises et Benoît Roger-Vasselin du Medef restent prudents et estiment qu'il n'est pas vraiment possible de prévoir l'ampleur de la mesure « compte tenu du faible niveau d'activité et des pertes de productivité enregistrées ces dernières années ».