Le SMIC à 9,40 euros bruts au 1er juillet

Pôle Emploi - Le SMIC à 9,40 euros bruts au 1er juillet

Le SMIC à 9,40 euros bruts au 1er juillet

Depuis le dimanche 1er juillet, le salaire minimum interprofessionnel de croissance a été revalorisé de 2 %. Il s'élève désormais à 9,40 euros bruts l'heure, soit 1425,67 euros bruts par mois.

Publié le : lundi 2 juillet 2012 à 17h41

Un salaire minimum à 1098 euros net par mois

Revalorisé en règle générale et de manière automatique tous les 1er janvier, ou en cas d'une inflation mensuelle supérieure à 2 %, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) a été relevé de 2 % au 1er juillet.

Au cœur du projet présidentiel de François Hollande, cette revalorisation de 2 % prend en compte deux facteurs : l'évolution des prix à la consommation (IPC) depuis le dernier relèvement (1er janvier 2012) soit +1,4 % ; et un « coup de pouce » du gouvernement de +0,6 %.

Selon le décret n° 2012-828 du 28 juin 2012 et publié au journal officiel de la République française (JORF) n° 0150 du 29 juin 2012, le SMIC brut horaire s'élève donc à compter du 1er juillet 2012 « à 9,40 euros, soit 1 425,67 euros bruts mensuels sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires ».

En net, le SMIC est ainsi porté à près de 1098 euros par mois.

« Le minimum garanti est également relevé, en tenant compte de la seule inflation, à 3,49 euros », précise par ailleurs le décret.

Les partenaires sociaux en désaccord

Jugeant la revalorisation insuffisante, les syndicats ont dit regretter une mesure « symbolique », voire juste « politique ». Les responsables syndicaux évoquent ainsi un « coup de pouce » inutile, ces derniers demandant, à terme, un rehaussement du SMIC mensuel à 1700 euros brut pour la CGT et 1340 nets pour Force Ouvrière.

Pour les organisations patronales, le vrai problème ne réside pas dans le montant du SMIC, mais dans les charges salariales et patronales.

« Ce qui est acceptable, c'est une augmentation qui est conforme à ce qui se fait depuis des années [...] c'est-à-dire une augmentation liée à des critères économiques objectifs (inflation, productivité), mais toute hausse supérieure ferait prendre un risque », commentait dernièrement la présidente du Medef, Françoise Parisot.