Publié le : jeudi 6 juin 2013 à 10h46
Une réorganisation géographique controversée
4 syndicats de Pôle emploi avaient appelé les salariés parisiens à se mobiliser, le 4 juin, contre la réorganisation géographique proposée par la direction régionale de Pôle emploi Ile-de-France.
Cette mesure a pour but de restructurer le réseau en fermant une dizaine d’agences pour les regrouper dans 3 sites : le XVIIIe, le XVe et le XIIe arrondissement de Paris, ce qui, selon le SNU, viendrait à réduire le nombre de sites parisiens de 50 à 27 d’ici à la fin de l’année.
Pour la CGT, FO, le SNU et SUD, estiment que « la direction régionale de Pôle emploi Ile-de-France s’est lancée dans une politique de destruction méthodique des sites de proximité pour concentrer les agents et les demandeurs d’emploi dans des structures démesurées, regroupant entre 150 et 200 salariés », rappelle Le Figaro.
Pour les syndicats, cette mesure est synonyme de dégradation des conditions des chômeurs et de conditions de travail plus difficiles pour les agents, alors que la direction déclare que le but est « d’en faire plus pour ceux qui ont le plus besoin » en proposant dans un seul lieu « l’ensemble de l’offre de service ».
Aucune agence fermée
Le 4 juin, le mouvement de grève n’a pas mobilisé autant d’agents que le souhaitaient les syndicats. Yves Dubrunfaut, directeur régional de Pôle emploi Ile-de-France, explique à l’AFP qu’il y a eu « 163 grévistes en Ile-de-France et 129 à Paris, soit 7,7 % des agents ».
Ce chiffre est contredit par les syndicats qui évoquent une mobilisation de 20 %, mais contrairement à leurs attentes, aucune fermeture d’agence n’a été enregistrée.
Une cinquantaine de personnes devraient être reçues au siège de la direction régionale afin que les syndicats décident de la suite à donner au mouvement de grève, explique François Millet, délégué syndical du SNU.
Source image : Flickr (alainalele/CC-by)