Pôle Emploi : les vendanges suivies par les agences régionales

Pôle Emploi - Pôle Emploi : les vendanges suivies par les agences régionales

Pôle Emploi : les vendanges suivies par les agences régionales

Dans le but de répondre au besoin pour les vendanges qui commenceront au plus tôt le 10 septembre, les agences de Pôle Emploi se mobilisent pour accompagner aux mieux les recruteurs et les demandeurs d'emploi à la recherche d'un emploi saisonnier.

Publié le : mercredi 25 juillet 2012 à 18h48

Pôle Emploi se mobilise

Cette année, Pôle Emploi fait en sorte d'être plus présent auprès des demandeurs d'emploi comme des recruteurs. C'est pourquoi, en ce moment, l'agence adresse un courrier à près de 3 000 exploitants pour leur proposer ses services et recueillir leurs besoins.

Cette même équipe recense aussi les demandeurs d'emploi intéressés pour les mettre en relation avec les recruteurs. Les exploitants souhaitant se faire connaître par l'agence pourront consulter les offres sur le site de Pôle Emploi et devront rendre un formulaire également disponible sur le site.

Les postes proposés sont certes difficiles, comme coupeurs, porteurs ou encore aides-cavistes, mais apportent un enrichissement certain. Les outils de travail sont fournis, mais pas le logement. En Rhône-Alpes, 10 000 postes sont à pourvoir pour les vendanges de cette année.

Un contrat particulier

Les contrats proposés sont généralement des 35 heures plus des heures supplémentaires en fonction de la récolte et une voiture est souvent demandée.

Ces contrats ne sont pas réservés aux étudiants, contrairement aux idées reçues. Ainsi, tous les fonctionnaires et salariés, y compris ceux qui sont en congés payés, avec l’accord de leur employeur peuvent prétendre à cet emploi saisonnier.

Les conditions de travail sont difficiles étant donné que tout se passe en plein air. Les employés pour les vendanges ne peuvent pas travailler plus de 10 heures par jour et doivent avoir 11 heures consécutives de repos.

Le salaire net est un peu plus élevé que le SMIC, car les contrats sont exonérés des cotisations d’assurances sociales pour le salarié. La rémunération peut aussi être réalisée à la tâche, ainsi les employeurs peuvent payer entre 0,15 ou 0,25 euro le kilo.