Publié le : jeudi 28 novembre 2013 à 16h55
Une prime de Noël de 500 euros pour les chômeurs
Depuis 1988, l’État verse à certains allocataires une « prime exceptionnelle de fin d’année », traditionnellement appelée « prime de Noël », au montant variant selon la composition du foyer. Cette année encore, cette prime devrait être versée par la CAF au mois de décembre. Seules certaines personnes pourront en bénéficier :
- les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA socle)
- les bénéficiaires de l’Allocation de solidarité spécifique (ASS)
- les bénéficiaires de l’Allocation transitoire de solidarité (ATS)
- les bénéficiaires de l’Allocation équivalent retraite (AER)
Exclus du dispositif, les demandeurs d’emplois de base ne percevant que peu ou prou d’allocations chômage tirent la sonnette d’alarme. Ces dernières semaines, plusieurs associations de chômeurs se sont regroupées pour demander « une allocation exceptionnelle pour tous les demandeurs d’emplois de 500 euros, une sorte de prime de Noël » explique Philippe Villechalane de l’association pour l’emploi, l’information et la solidarité (Apeis).
Les demandeurs d’emploi appelés à manifester le 7 décembre
Les associations de chômeurs ne font pas de la prime de Noël leur seule revendication et appellent à une mobilisation générale et nationale des chômeurs et précaires le 7 décembre prochain.
Le but de cette manifestation est que les chômeurs se fassent entendre et « qu’ils ne restent pas invisibles », déclare Alain Marcu d’Agir ensemble contre le chômage (AC).
Afin de tenter de faire évoluer la situation durablement pour les demandeurs d’emploi, ils revendiquent notamment le financement des formations, l’augmentation des indemnisations et le suivi des chômeurs par un référent unique chez Pôle emploi.
Les manifestants espèrent également être pris en compte lors de la renégociation de la convention Unedic sur le chômage qui est chargée de la gestion de l’Assurance chômage. Les discussions devraient débuter en janvier prochain.
Les chômeurs ne sont pas les seuls à subir les conséquences du marché de l’emploi. Le personnel de Pôle emploi ne travaille pas dans de bonnes conditions. Selon le SNU-FSU, l’agence manque de moyen « pour assurer un accompagnement de qualité aux demandeurs d’emploi ».
(Image : Wikimedia Commons - Milad Mosapoor)